Anecdote #4 : Le déni de réalité

Comme une sorte de sidération. Tout est vide. Pas noir, ni obscur, ni lointain, ni flou… mais vide.  Plus rien n’a de sens que je sois capable de comprendre, et encore moins de mettre en mots.

Lors de ces passages à vide, je n’ai pas le temps de digérer mes pensées, de les assimiler – je n’ai pas le temps de les écrire. Je ne suis même pas certaine que dans de tels moments, je veuille en avoir la force ou le courage.  Elles glissent en flot d’auto-accusations, d’auto-agressions, et de vérités piquantes. Et je les laisse glisser, et m’atteindre toute entière.

Et à la fin, je ne connais que la honte, la haine de mon corps, et la vanité de mes batailles.

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